Le ministre en charge de l’Education nationale a visité, ce jeudi 27 août 2020, des chantiers d’infrastructures scolaires dans plusieurs villages de la province du Ioba, région du Sud-Ouest. Si dans l’ensemble, la plupart des infrastructures sont achevées, certaines connaissent tout de même un retard qui devrait être rattrapé pour que les élèves aient accès aux salles de classe à la rentrée 2020-2021.

La pluie n’aura pas entamé sa détermination à visiter l’ensemble des chantiers d’infrastructures scolaires inscrits dans son programme pour la première journée de sa tournée dans le Sud-Ouest. Le CEG de Gningbama, l’école de Moutori, le Centre d’éducation de base non-formelle (CEBNF) de Dazouboupouo et le chantier de l’école de Memer dans la commune de Koper ont tous reçu la visite du ministre de l’Education nationale, Pr Stanislas Ouaro, et de ses collaborateurs. Sur place, il a constaté de visu l’avancement des travaux sur les différents sites.

Le CEBNF est achevé et n’attend plus que les équipements, qui devraient être livrés avant la fin du mois de septembre, a assuré le ministre. A la rentrée, le centre recevra des apprenants pour la formation en couture et en menuiserie, en attendant que d’autres formations s’y ajoutent.

Le CEG de Gningbama.

La plupart des infrastructures scolaires, composées de complexes de trois classes avec bureaux, de toilettes pour enseignants et pour élèves, et dotées d’électricité solaire et de forages pour certaines, sont achevées. Elles n’attendent plus que leurs pensionnaires le 1er octobre 2020, pour la rentrée des classes.

A l’école de Mémer où le ministre a achevé sa première journée de tournée dans la région du Sud-Ouest, il s’est dit satisfait de voir que 46 ans après son premier bâtiment, l’école bénéficie de classes supplémentaires pour réduire les effectifs pléthoriques. « Vous avez visité avec moi le premier bâtiment de l’école de Mémer qui date de 1974. Quarante-six ans après, les salles sont très exiguës au regard des effectifs, et ici vous avez des effectifs de plus de 100 élèves par classe. Ce qui a amené le directeur de l’école à diviser la classe de CM2 en deux et ils occupaient un bâtiment d’emprunt au CEG. Donc la réalisation de cette infrastructure vient aider à la réduction des effectifs et à favoriser une éducation de qualité », a-t-il laissé entendre.

Certaines infrastructures sont achevées et n’attendent plus que les élèves.

Si à Mémer, c’est un ministre satisfait de l’infrastructure visitée, sur le chantier de l’école de Moutori, c’était une toute autre ambiance. Le chantier de cette école dure depuis maintenant deux ans. Et ce n’est pas une question de ressources financières, assure Pr Ouaro. Il explique que cette école fait partie d’un ensemble d’infrastructures scolaires à réaliser dans le cadre d’une maîtrise d’ouvrage déléguée.

L’entreprise recrutée par la maîtrise d’ouvrage déléguée pour construire l’école a, à son actif, cinq écoles non-encore achevées. Néanmoins, le ministre rassure que tout sera mis en œuvre pour que l’école soit achevée avant la rentrée des classes.[ Cliquez ici pour lire l’intégralité ]

Justine Bonkoungou

Lefaso.net

Source: LeFaso.net