La Coordination provinciale des associations et OSC de veille citoyenne du Boulkièmdé a convié la presse le 11 avril 2024 à Koudougou, pour donner la lecture de la situation nationale. Pour ce regroupement d’organisations de la société civile, il est impérieux de soutenir la Transition pour un développement endogène du Burkina.

« C’est pour dire que la Coordination nationale des associations de la veille citoyenne, section Koudougou, affirme son soutien clair à la Transition, parce que nous constatons une avancée positive sur le terrain des opérations », a résumé Alassane K. Zoubga, coordonnateur général du mois de la coordination.

À l’entendre, lui et ses collaborateurs sont convaincus qu’avec le capitaine Ibrahim Traoré, le développement endogène est en marche. Ils interpellent donc tous les Burkinabè à critiquer, mais de façon constructive. Selon lui, le moment est vraiment sérieux, et toutes les parties doivent accompagner concrètement le capitaine Ibrahim Traoré. « Les différentes coordinations, les différents leaders doivent organiser des séances de sensibilisation et des formations pour accompagner l’élan patriotique que le capitaine Ibrahim a proposé », propose le porte-parole de la coordination.

Une vue des militants.

Alassane K. Zoubga précise ensuite que le développement endogène doit être concret. « Il faut aller de façon concrète : former nos mamans par exemple en agriculture, en élevage, pour que nous puissions développer l’agriculture, l’élevage et beaucoup d’autres domaines », interpelle le coordonnateur.

Au sujet des élections, la Coordination provinciale des associations et OSC de veille citoyenne s’est voulue catégorique : « Nous sommes clairs ; il n’y aura pas d’élections tant que le pays est sous l’hydre terroriste. »

Alassane K. Zoubga lors des échanges avec les journalistes.

En attendant, la coordination compte initier, dans les jours à venir, des séances de sensibilisation à l’endroit de toutes les couches sociales pour les amener à s’engager massivement et de tout cœur à accompagner la transition actuelle, car « nous sommes en guerre ; et en période de guerre, l’on doit avoir une stratégie de communication adaptée à la situation. »

Prince Omar

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Source: LeFaso.net