Le président du Faso, Roch Kaboré, a reçu, ce mercredi 28 septembre 2016, une délégation de chefs traditionnels de la région de l’Ouest. Invités par le président de l’Assemblée nationale à l’ouverture de la session parlementaire, ces chefs sont allés présenter leurs civilités au locataire du palais de Kosyam.

Une insurrection peut en cacher une autre. Et il est bon de rappeler l’histoire aux jeunes générations. C’est dans cet esprit, qu’à l’occasion de l’ouverture de la session parlementaire, ce mercredi 28 septembre 2016, le président de l’Assemblée nationale, Salifou Diallo, a invité des chefs traditionnels de l’Ouest. « Nous sommes en 2016. Cela fait 100 ans que la première insurrection a eu lieu au Burkina Faso. Il est donc bien de commémorer cet anniversaire afin que les jeunes de maintenant puissent connaitre l’histoire », a ainsi campé le décor le président de l’Assemblée nationale.


En effet, de novembre 1915 à juillet 1916, les Bwa, populations de l’Ouest du Burkina, se sont révoltés contre les exactions de l’administration coloniale. La répression de cette révolte a fait plusieurs morts. Dans un de ses textes publiés en janvier 2007, Moussa Boly a donné un chiffre d’au moins 23 000 morts. « Ces devanciers ont payé le prix du sang pour que nous puissions vivre en toute liberté aujourd’hui. Il est donc nécessaire de célébrer cet anniversaire en leur mémoire », a ajouté Salifou Diallo.

Pour marquer sa participation à cette commémoration, le président de l’Assemblée nationale a invité les chefs traditionnels de l’Ouest à participer à la cérémonie d’ouverture de la session parlementaire. La délégation des têtes couronnées est conduite le chef des Bobos mandarè. Il avait à ses côté celui du canton de Dédougou et bien d’autres.

Jacques Théodore Balima

Lefaso.net

Source: LeFaso.net