En 2019, le Burkina Faso, qui représentait tout le continent africain, fait un grand coup à Bakou, en Azerbaïdjan. Ses « Sites de métallurgie ancienne de fer » sont élevés au rang de patrimoine de l’humanité.
L’UNESCO rend ainsi hommage au travail de nos ancêtres commencé au moins au VIII e siècle avant Jésus-Christ.
Seulement, ce travail est méconnu, voire mal connu.
Au point qu’il se dit que ces ancêtres n’ont rien inventé, qu’ils ont reçu la technologie, clé en main.
Au point que les jeunes d’aujourd’hui doutent et se posent des questions : comment obtenaient-ils la matière première ? Comment fabriquaient-ils le fer ? Comment le transformaient-ils ?
Cet ouvrage rentre dans ce registre : édifier les jeunes mais aussi les moins jeunes en expliquant la chaîne opératoire dans la métallurgie ancienne du fer (recherche du minerai, fabrication du charbon, construction des fourneaux, réduction du minerai, transformation du fer, etc.) et en présentant l’homme de la forge qui dotait la communauté d’objets de tout genre pour la vie et pour la mort.
L’auteur
A Lasina Se͂empore (Lassina Simporé), anciennement professeur certifié d’histoire et de géographie des lycées et collèges, est présentement Maître de Conférences à l’Université Joseph Ki-Zerbo du Burkina Faso.
Ses recherches couvrent l’archéologie, l’histoire, la muséologie et le patrimoine culturel physique et immobilier. Il a initié de nombreuses campagnes de fouilles archéologiques et mené des études d’impacts de différents aménagements sur le patrimoine archéologique et culturel.
Également spécialiste de la gestion des sites et monuments historiques, il a été fortement impliqué dans l’élaboration des trois propositions d’inscription de biens culturels et naturels burkinabè sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.
Il est auteur de plusieurs articles scientifiques, articles de presse écrite et de l’ouvrage : NaabaWobgo, Waogdogo et les Nassaar Damba.
Source: LeFaso.net
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