Journée nationale de l'arbre 2025 : 500 plants mis en terre à l'institut 2iE

Il existe une histoire d’amour entre l’institut 2iE et l’arbre. À chaque coin de la cour de l’école se tiennent des plants de variétés différentes, plantés et entretenus depuis des années. Et comme son nom l’indique, l’institut est soucieux de l’environnement et se préoccupe de son bien-être. Y planter des arbres est une tradition qui revêt un intérêt spécial car s’inscrivant dans les objectifs stratégiques de l’institut (préserver et restaurer la biodiversité des campus).

Cette activité va en outre dans sa démarche de durabilité/responsabilité sociétale et environnementale (RSE) de l’institution. En effet, au 1ᵉʳ trimestre de 2025, l’institut a procédé à l’inventaire de ses ressources floristiques et ambitionne de se doter d’un document corporate de stratégie biodiversité, qui intègre à la fois les enjeux écologiques, académiques et récréatifs, selon Giraude Adeossi, responsable RSE de l’institut 2iE.

Aussi, pour cette année, la symbolique est encore plus grande. Cette journée de reboisement est une réponse à l’appel du président du Faso, capitaine Ibrahim Traoré, qui, pour la septième journée nationale de l’arbre célébrée le 21 juin 2025, a invité les Burkinabè à planter des arbres et des bosquets de plantes médicinales, sources de résilience sanitaire et climatique au Burkina Faso, autour d’eux.

Dans la matinée de ce samedi 12 juillet 2025, ce sont 500 plants qui ont été mis en terre par les étudiants et les membres de l’administration. Sur l’ensemble des plants mobilisés pour l’activité, le Laboratoire eaux hydrosystèmes et agriculture (LEHSA) dirigé par le Dr Yacouba Konaté a fourni 200 plants de moringa issus de la valorisation des eaux usées traitées, provenant de la station d’épuration par lagunage de l’institut.

Le reboisement a débuté par une démonstration de la part des agents des Eaux et Forêts et une mise en terre symbolique par les responsables de 2iE et les autorités communales. Après cela, chacun s’est saisi d’un arbre de son choix, s’est dirigé vers les trous qui avaient déjà été creusés pour la circonstance, avant d’enfoncer la tige dans le sol, de recouvrir le tronc de sable, et de damer la surface avec la plante des pieds.

« Nous avons planté plusieurs variétés : le baobab, le moringa, le manguier, le citronnier, le goyavier, le neem, etc. En plantant ces arbres, l’institut 2iE entend contribuer à atteindre les objectifs fixés par le président du Faso, qui avait lancé un appel aux Burkinabè à ce propos, à l’occasion de la Journée nationale de l’arbre », a laissé entendre le directeur des études de l’institut, Pr Adamah Messan, directeur de la recherche, qui s’est exprimé au nom du directeur général, Pr El Hadji Bamba Diaw.

Pour la Présidente de la délégation spéciale de l’arrondissement 9 de la commune de Ouagadougou, Jocelyne Traoré, qui a pris part à l’activité, cette initiative de l’institut 2iE est louable. Selon elle, chaque arrondissement devrait planter 100 000 arbres. « Nous avons invité les structures et instituts à le faire au sein de leurs établissements. L’institut 2iE vient de répondre à cet appel qui cadre avec les orientations, mais aussi avec l’appel du chef de l’État. Cette activité s’inscrit donc en étroite ligne avec les besoins de l’administration et du pays », a-t-elle indiqué.

Une chose est de planter, une autre est d’entretenir ces arbres pour qu’ils ne meurent pas. Du côté de l’association des étudiants, promesse a été faite de les entretenir et de les protéger, pour qu’ils grandissent et produisent. « Avec le comité des étudiants, nous allons nous organiser pour qu’à chaque moment, après les études, on puisse entretenir ces arbres correctement et comme il se doit. Nous voulons que ces arbres plantés au sein de notre institut puissent pousser et servir à tous », a affirmé Abdoulaye Kaboré, président de l’association des étudiants de l’institut 2iE.

Erwan Compaoré

Lefaso.net