À l’issue d’intenses travaux qui ont démarré le lundi 11 août 2025 dans la capitale burkinabè, Ouagadougou, les parlementaires et experts du Mali, du Burkina et du Niger ont, conformément à leur agenda, remis leurs conclusions au président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma. C’était dans l’après-midi du jeudi 14 août 2025, au siège du Parlement burkinabè.

Cette rencontre de Ouagadougou s’inscrit dans le déroulé du Traité de l’AES, signé en juillet 2024 par les chefs d’État Assimi Goïta, Ibrahim Traoré et Abdourahamane Tiani. Elle répond, selon les trois chefs de délégation, à trois exigences, à savoir planifier les modalités de désignation et le mandat des représentants parlementaires confédérés ; dessiner les règles de fonctionnement et de fréquence des sessions ; élaborer les projets de textes, notamment le protocole additionnel et le règlement intérieur qui encadreront cette instance.

« Ensemble, nous avons posé les bases d’un cadre juridique cohérent et solide, qui balisera le chemin, dès l’opérationnalisation, des sessions confédérales de nos parlements », a apprécié à la clôture des travaux le quatrième vice-président de l’Assemblée législative de transition, Daouda Diallo, chef de la délégation du Burkina Faso, précisant que les conclusions des travaux seront transmises aux présidents des institutions parlementaires respectives, pour suite à donner.

La délégation chargée de remettre le rapport était composée de participants des trois pays.

« Soyez rassurés que le Burkina Faso, à travers l’Assemblée législative de transition, jouera pleinement sa partition dans cette dynamique de consolidation de l’AES, avec foi, détermination et loyauté », a-t-il exprimé.

Une délégation des participants s’est ensuite rendue au siège de l’Assemblée législative de transition pour la remise officielle des conclusions au premier responsable de l’institution, Dr Ousmane Bougouma.

La délégation, posant avec son hôte, Dr Ousmane Bougouma.

Ainsi, après les protocoles d’usage, Dr Bougouma a d’abord félicité les participants pour le travail abattu avant de rappeler le contexte de cette réunion. « Le traité portant création de la Confédération a créé trois instances : la Conférence des chefs d’État, les sessions confédérales du Conseil des ministres et la session confédérale des parlements. Les deux premières instances existent et fonctionnent, il restait la session confédérale des parlements. Le Niger n’avait pas encore mis en place l’instance qui tient lieu de parlement. En fin juin 2025, ce fut une réalisation avec la mise en place du Conseil consultatif de la refondation (CCR). Ce qui a ouvert la voie pour la création et l’opérationnalisation de cette instance. Nous venons donc de recevoir les projets qui ont été élaborés, que nous allons transmettre à nos deux homologues et ensuite, aux trois chefs d’État qui ont le dernier mot pour la mise en place de cette instance », a accueilli le chef du Parlement burkinabè, Dr Ousmane Bougouma, qui se réjouit donc de constater cette avancée vers l’intégration, la construction d’une communauté de destin.

O.L

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