A l’initiative du consultant en médias et réputation, coach des dirigeants et des équipes dirigeantes, Abdoulazize Bamogo, il a été organisé une session de formation au profit des acteurs du secteur culturel sur le thème : « Communication et marketing au Burkina Faso : les clés pour des pratiques conformes, responsables et des actions efficaces ». C’était le jeudi 28 août 2025, à Ouagadougou. Plus de 100 acteurs culturels étaient présents à cette formation.

La communication est indispensable dans le domaine de la culture. Dans un monde où la transformation digitale est de plus en plus développée, il est important que les acteurs culturels se mettent à jour. Ils doivent communiquer, mais pas de n’importe quelle manière. C’est fort de ce constat que cette formation a été organisée pour permettre aux acteurs culturels d’avoir de nouvelles compétences pour communiquer de façon responsable et selon les textes de loi en vigueur.

Des responsables de communication issus du monde des médias, du spectacle, des arts, du cinéma, de la mode, du théâtre … étaient présents à cette formation

Abdoulazize Bamogo a développé les thématiques suivantes : le cadre légal et réglementaire de la communication au Burkina Faso et la responsabilité des communicants en période de crise sécuritaire. Lors de cette formation, 3 autres experts ont outillé les participants. Il s’agit de Youssef Ouédraogo qui a abordé les spécificités du marketing culturel, Augustin Idossa Assaba qui a exposé sur le ciblage affiné dans la communication digitale et de Amadou Maïga qui a renforcé les capacités des participants sur le potentiel de l’intelligence artificielle (IA) dans la communication culturelle.

Abdoulazize Bamogo est l’ancien président du Conseil supérieur de la communication (CSC)

Cette activité de Abdoulazize Bamogo a été organisée en collaboration avec la Confédération nationale de la culture (CNC).

« Cette formation va permettre de mieux protéger les acteurs de la culture. La communication devient de plus en plus un facteur de risque. Communiquer, c’est un métier et s’improviser communicateur sans rudiments peut vous emmener dans un autre décor. Il est important que les acteurs culturels se conforment à la législation. Cela va leur permettre de se protéger et de porter haut la voix des acteurs », a justifié le président national de la CNC, Télesphore Bationo.

Télesphore Bationo a espéré que d’autres formations soient organisées pour renforcer les capacités des acteurs culturels sur la thématique

Cette formation a été placée sous le parrainage de Salfo Soré alias Jah Press, le commissaire général des Kundé.

« Les défis sont nombreux au niveau national et international. Il faut savoir comment communiquer dans ce contexte afin de ne pas être en porte-à-faux vis-à-vis de la loi. Il faut communiquer de façon responsable. Il faut savoir pourquoi on communique. Cette formation a permis aux participants de s’approprier tous ces éléments. Il ne faut pas s’improviser communicateur parce qu’on a un téléphone pour faire des images et des vidéos. Je suis heureux de voir toute cette mobilisation. Cela montre l’intérêt suscité par cette formation. Les thèmes abordés sont d’actualité », a déclaré le parrain.

Jah Press a fait savoir que les représentants des lauréats au Kundé 2025 ont participé à cette formation

Abdoulazize Bamogo a profité de l’occasion pour présenter son ouvrage intitulé « La communication au Burkina Faso : cadre légal et institutionnel » . Ce livre regroupe des textes juridiques qui encadrent le secteur de la communication au Burkina Faso.

Samirah Bationo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net