Au Burkina Faso, l’expression « routes bitumées sur papier » illustre souvent la suspicion de détournements dans la réalisation d’infrastructures routières.

Face à ces appréhensions des Burkinabè, le ministère des infrastructures, depuis sa page Facebook, éclaire la lanterne des citoyens ce dimanche 7 septembre 2025.

Le directeur général de la normalisation et des études techniques, Mamadou Yougbaré, explique qu’il ne s’agit pas d’une fraude, mais d’une méconnaissance des processus complexes de planification, de financement et de suivi des projets.

Il souligne que chaque route suit un long parcours, allant des études techniques, à la mobilisation des bailleurs, la passation des marchés, la réalisation et les contrôles rigoureux.

Ces étapes, ajoute-t-il, peuvent s’étaler sur plusieurs années, expliquant pourquoi certains chantiers restent « sur papier » en attendant les financements.

Les exemples concrets cités sont la RN29, la RN11, la RN10, la RN20, et la RN25. Cela montre selon Mamadou Yougbaré, que les délais tiennent davantage à la négociation avec les partenaires techniques et financiers qu’à des malversations.

En conclusion, les routes « bitumées sur papier » n’existent pas, seuls les délais et la complexité des procédures alimentent ce mythe.

Lefaso.net

Source : Ministère des Infrastructures

Source: LeFaso.net