La sécurité routière figure désormais parmi les grandes priorités du gouvernement burkinabè. Pour réduire les accidents souvent causés par la conduite en état d’ivresse, plusieurs actions ont été engagées, notamment des campagnes de sensibilisation avant la phase de répression.
Le 15 octobre 2025, une équipe de l’Office national de la sécurité routière (ONASER) était dans les rues de Bobo-Dioulasso pour expliquer aux usagers les règles de prudence à respecter : port du casque, ceinture de sécurité et surtout interdiction de conduire après avoir consommé de l’alcool.
Cependant, certaines inquiétudes ont émergé concernant l’utilisation des alcootests. Des citoyens craignent que le même embout soit utilisé pour plusieurs personnes. L’adjudant-chef Major Zongo, chef de mission, a tenu à rassurer. « Chaque conducteur utilise un tube individuel et à usage unique. Il le déballe lui-même, souffle dans l’appareil et repart avec. Il n’y a donc aucun risque d’hygiène », a-t-il déclaré.
Selon l’ONASER, l’alcootest mesure le taux d’alcool dans l’air expiré. Le seuil légal est de 0,5 g par litre de sang pour la plupart des conducteurs, et 0,2 g pour les professionnels et les nouveaux conducteurs. En cas de dépassement, le contrevenant est retenu ou son véhicule mis en fourrière. L’amende pour conduite en état d’ivresse est fixée à 50 000 F CFA, conformément à l’arrêté du 25 septembre 2017, avec possibilité de suspension ou d’annulation du permis, selon la gravité de l’infraction.
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Source: LeFaso.net
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