La dynamique de la mise en place du Parlement confédéral de l’AES (Alliance des États du Sahel) se poursuit avec la réunion de travail, jeudi, 18 septembre 2025 à Ouagadougou, des trois présidents de parlement du Mali, du Burkina et du Niger. Cette rencontre, qui intervient un mois après les travaux des experts (parlementaires, fonctionnaires parlementaires, experts en légistique…), va examiner et entériner le rapport de ceux-ci, avant sa transmission aux trois chefs d’État, en vue de son adoption finale.
Cette rencontre des premiers responsables des parlements du Mali, du Burkina et du Niger pour l’examen des avant-projets de textes marque donc une étape importante dans la mise en place des sessions confédérales, conformément au traité et au protocole additionnel de l’AES (Alliance des États du Sahel).
« Un parlement représente les populations. Et nos populations du Sahel attendent beaucoup de l’AES. Ce sont des pays de grands empires. Ce sont des pays où les gens se fréquentent. Aujourd’hui, nous sommes en confédération. Nous sommes heureux de voir la bonne circulation, la bonne entente et la bonne collaboration entre nos trois pays. Cela favorise la lutte efficace contre nos ennemis, à savoir ces bandits armés qui attaquent nos populations. Cela permet également à nos armées de travailler main dans la main pour lutter contre ces bandits armés, mais aussi de jeter les bases d’un bon développement dans nos trois pays », a, à son arrivée à Ouagadougou, commenté le président du Conseil consultatif de la refondation du Niger, le Dr Harouna Mamoudou Djingarey.
C’est certainement en regard de cet enjeu que le président du Conseil national de la transition du Mali, le général Malick Diaw, a qualifié cette rencontre de « grand pas » dans la mise en place concrète du parlement de l’AES.
Pour rappel, le processus en vue de la mise en place du Parlement AES a véritablement commencé avec la tenue, du 11 au 15 août 2025 à Ouagadougou, de l’atelier d’élaboration des avant-projets de textes des sessions confédérales de l’AES.
Ledit atelier a rassemblé des parlementaires et des experts des trois États et s’est achevé par la remise du rapport des travaux au président de l’Assemblée législative de transition, Dr Ousmane Bougouma, pour transmission à ses homologues du Mali et du Niger.
Dans la même logique, les trois présidents des parlements adresseront les résultats de leurs travaux au président du Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, pour transmettre aux deux autres chefs d’État. L’acte final revient donc aux trois chefs d’État qui, certainement, se réuniront à leur tour pour l’adoption des documents finaux.
O.L
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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