
La septième étape du Tour cycliste international du Faso, longue de 71,630 km et courue entre Guiba et Garango, a été remportée par le Burkinabè Mohamadi Ilboudo de l’équipe régionale de l’Ouest. Une victoire qui permet à son compatriote Paul Daumont de conserver le maillot jaune de leader.
Le Burkina Faso continue de dicter sa loi sur le 36ᵉ Tour cycliste international du Faso. Déjà trois étapes sur sept remportées et deux des quatre maillots les plus convoités en possession.
Cette septième étape, la plus courte du tour, a été remportée par Mohamadi Ilboudo de l’équipe régionale de l’Ouest. Il devance à l’arrivée le Malien Siriki Diarra, 2ᵉ et le Burkinabè Soumaïla Ilboudo de l’équipe nationale, 3ᵉ à franchir la ligne d’arrivée. Mohamadi Ilboudo a parcouru les 71,630 km en 1 h 30 min 58 s, soit une vitesse moyenne de 47,246 km/h.
Cette victoire n’a eu aucun impact sur les différents classements. Ainsi, Paul Daumont reste toujours propriétaire du maillot jaune de leader du classement général au temps, toujours à 21 secondes du Marocain Driss El Alouani qui est 2ᵉ et à 31 secondes du Belge Yaxano Smet, 3ᵉ. Il conserve aussi le maillot vert du classement général aux points.
Le Belge Timmy De Boes, vainqueur de l’unique sprint intermédiaire de cette septième étape, conserve également son maillot des points chauds. Même chose pour le Marocain Driss El Alouani, détenteur du maillot du meilleur jeune.
Au niveau du classement des équipes, le Burkina Faso occupe toujours la première place, devant le Maroc et la Belgique (Team Flanders).
Pour Mohamadi Ilboudo, le vainqueur du jour, cette victoire est l’œuvre de toute l’équipe. « Les consignes du jour étaient de contrôler la course et si possible de gagner l’étape. Nous nous sommes échappés, moi, mon petit frère Soumaïla Ilboudo et un Malien. Les coéquipiers nous ont fait confiance, qu’on peut y aller. À 15 km, j’ai demandé à Soumaïla Ilboudo d’attaquer, il a été rattrapé par les Béninois, les Camerounais et les Belges. Ensuite, j’ai attaqué moi-même, suivi par un Malien, mais à un kilomètre de l’arrivée, j’ai accéléré et il a suivi. À quelques mètres de l’arrivée, j’ai encore attaqué et il n’a pas pu suivre et j’ai pu arriver premier. Je remercie tous mes coéquipiers qui ont fait tout le boulot en contrôlant la course de bout en bout, en nous faisant confiance pour mener l’attaque et me permettre de remporter cette étape », a-t-il déclaré à chaud.
Même son de cloche chez Jérémie Ouédraogo, entraîneur de l’équipe nationale du Burkina Faso.
Pour lui, l’objectif était d’empêcher encore ceux qui menacent le maillot jaune de grignoter des secondes, en contrôlant notamment la course. « L’objectif était de travailler à ne pas céder de secondes. C’est ce qu’on a fait. On a essayé de neutraliser les points chauds. Je félicite le vainqueur qui a su attaquer au bon moment, il l’a mérité. On avait déjà le maillot jaune et on visait une étape encore. On l’a fait grâce au travail collectif. On conserve le maillot jaune et c’est de bon augure pour la suite. Ceux qui étaient devant ne constituaient pas une menace pour le maillot jaune, c’est pourquoi on a laissé les jeunes aller tenter leur chance et cela a marché », a-t-il précisé.
Place, ce vendredi 31 octobre 2025 à la huitième étape. Longue de 75,500km, elle sera courue entre Tenkodogo et Zorgho.
Mamadou Zongo
Lefaso.net
 
Source: LeFaso.net
 
					


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