Pour la 13ème fois depuis 2007, le Parti de l’Indépendance, du Travail et de la Justice (PITJ) effectue sa rentrée politique, ce samedi, 30 mars 2019 à son siège à Ouagadougou. Occasion pour les responsables du parti d’analyser la situation nationale et sur fond d’un procès de la gouvernance du pays.

Dans une déclaration liminaire d’une vingtaine de pages, le premier responsable du PITJ, Soumane Touré, est parti du centenaire du Burkina (dont la commémoration officielle est en cours) pour mener sa démarche-diagnostique. Ainsi, M. Touré a déploré la façon dont le centenaire est commémoré par les dirigeants, estimant qu’il y a donc ”urgence d’un débat national du centenaire” car, selon lui, la classe politique actuelle ne s’est pas montrée héritière de ses devanciers ; elle a complètement failli.

Pour cela, le PITJ propose des “initiatives possibles” pour un débat national du centenaire. Ces initiatives sont articulées autour des médias, des organisations de défense des droits de l’homme, des organisations de la société civile, du mouvement syndical, du mouvement paysan, l’armée, des autorités coutumières et religieuses, de la classe politique.


Une fois de plus, le secrétaire général du PITJ a fustigé l’immixtion des autorités coutumières et politiques dans la vie politique nationale.

Ce rendez-vous politique, auquel prennent part, en ce moment, des responsables du parti venus de la vingtaine de provinces dans lesquelles est représenté le parti, devra permettre de revisiter la vie du PITJ et dresser les perspectives.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net