L’Institut national de la statistique et de la démographie (INSD) a rendu compte du bilan de dénombrement, du 5è Recensement général de la population et de l’habitation, au cours d’un déjeuner de presse, le 14 février 2020, à Ouagadougou. Le bilan a fait état de plus de 95% des zones de dénombrement.

Débuté le 15 novembre au 15 décembre 2019, puis étalé du 13 au 31 janvier 2020, le 5è RGPH avait concerné toutes les provinces du pays, dans l’optique de fournir des informations sur la situation démographique du Burkina.

Selon les donnés reçues et communiquées par l’INSD, 20.135 agents recenseurs , 4924 contrôleurs, 425 délégués communaux , 57 délégués provinciaux , 13 délégués régionaux, 39 cadres du bureau central du recensement, 45 informaticiens provinciaux et 13 points focaux en charge des questions administratives et financières ont participé au recensement.


Aux heures du bilan, l’INSD note que malgré les difficultés diverses, le dénombrement de la population a été mené dans plus de 95% des zones de dénombrement. Soit, sur un total de 368 communes et arrondissements, 9 communes n’ont pas été recensées et 59 communes l’ont été partiellement.

A l’heure actuelle, les données du recensement sont en traitement, afin que les résultats préliminaires puissent être publiés en avril 2020, et la publication des résultats définitifs est prévue pour août 2020, rappelle l’INSD.

Aussi, l’INSD a noté qu’au regard du redéploiement des agents recenseurs, des coûts supplémentaires ont été constatés. Toutefois, l’INSD rassure que le recensement est resté dans la ligne de l’enveloppe allouée au 5è RGPH.

Concernant le non paiement des agents recenseurs, l’INSD rassure que les deux premières tranches ont été payées, et que la troisième tranche est en traitement dans les provinces, sous réserve du ramassage des outils de recensement et le contrôle des listes de présence des agents recenseurs. Pour l’INSD, il y a eu certes un retard de paiement des agents recenseurs ; cependant rassure t-on,”la dernière tranche sera payée dans un bref délai”.


Pour les cas des localités frontalières, notamment les villages aux confins de la frontière Burkina-Niger, l’INSD rassure que le nécessaire a été fait, en concordance avec les autorités locales qui connaissent mieux lesdites localités, pour que le recensement soit effectif.

Parlant des déplacés internes, l’INSD a rassuré que les populations vivant au Burkina Faso ont été touchées par les agents recenseurs, sauf les communes énumérées. A cet effet, l’INSD explique qu’un” recensement n’a jamais été accompli à 100%, car explique-t-il, « il existe toujours des gens qui refusent de se faire recenser, d’une raison ou d’une autre”. Avant de rassurer que ce manquement sera comblé par une enquête post recensement pour améliorer la qualité et les chiffres du recensement et donner l’état des lieux réels du 5è RGPH.

Edouard K.Samboé

Lefaso.net

Source: LeFaso.net