Me Gilbert Noël Ouédraogo, président de l’Alliance pour la démocratie et la Fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) du Burkina Faso a été officiellement porté à la tête du Réseau libéral africain, ce vendredi, 14 février 2020 à Ouagadougou, à l’occasion de la 16ème assemblée générale de l’organisation, qui se tient du 13 au 15 février 2020 dans la capitale burkinabè, sous le thème : « Paix et stabilité pour le développement économique et social en Afrique ».

C’est lors de la 15èmeassemblée générale du Réseau libéral africain, qui s’est déroulée du 7 au 9 mars 2019 à Marrakech (Maroc), que Me Gilbert Noël Ouédraogo a été promu au sein de cette organisation politique continentale. A ce rendez-vous de Ouagadougou, qui mobilise des participants venus de tout le continent, le président de l’ADF/RDA a donc été confirmé par acclamations et installé, conformément à l’acte de Marrakech.

« Je vous remercie pour la confiance portée à ma modeste personne. Au-delà de ma modeste personne, c’est à mon pays, le Burkina Faso…, et aux partis libéraux du Burkina Faso (car, en me portant à la tête du réseau, c’est l’UPC qu’on porte à la tête de ce réseau, c’est Le Faso autrement qu’on porte à la tête de ce réseau, c’est l’ADF/RDA qu’on porte à la tête de ce réseau) », a exprimé Gilbert Noël Ouédraogo, après son installation qui a couronné la cérémonie officielle d’ouverture de cette instance statutaire, placée sous le thème : « Paix et stabilité pour le développement économique et social en Afrique ».


L’avocat dit mesurer déjà l’ampleur des défis à relever, et, partant,de la qualité du travail à fournir. « Je m’engage, avec votre soutien à tous, à amener notre réseau le plus loin possible dans la réalisation de nos objectifs », a promis Gilbert Noël Ouédraogo.

Plain-pied dans le thème, « Paix et stabilité pour le développement économique et social en Afrique », le nouveau président du Réseau libéral africain a relevé que la sous-région est confrontée à une crise économique, sécuritaire et sociale sans pareille. « Nous apprécions à sa juste valeur, cette mobilisation libérale, jamais égalée pour une assemblée générale de libéraux depuis que notre réseau existe », salue-t-il le niveau de mobilisation, en dépit des défis sécuritaires actuels du pays.

« Nous sommes des libéraux, et à travers notre option, nous demeurons un rempart contre la mauvaise gouvernance et l’obscurantisme. Dans notre continent africain, berceau de l’humanité, la politique doit rester un instrument de développement, elle doit nous permettre de donner le meilleur à nos peuples. Aujourd’hui, il est clair que les pays africains dirigés par les libéraux sont des exemples de réussite économique, de paix et de stabilité. Notre force a toujours été de créer des richesses, un environnement favorable à l’investissement et à la transformation de nos ressources dans une atmosphère saine de gestion de nos ressources », fait prévaloir Gilbert Noël Ouédraogo, déclaré candidat à la présidentielle de novembre 2020 au Burkina Faso.

Le ministre sénégalais, Oumar Youm, lance un appel à éviter les divisions, les conflits post-électoraux et surtout à cultiver le dialogue et la paix

Il prend l’engagement donc de faire du réseau, « l’avenir et la solution » pour une Afrique prospère et inclusive où la mauvaise gouvernance est « combattue avec la dernière énergie ». D’où son vœu de voir les libéraux arriver au pouvoir (ou rebelotter) avec les joutes électorales attendues pour cette année, 2020, dans un certain nombre de pays africains, dont le Burkina.

Pour cela, promet-il, le réseau libéral africain va être plus présent aux côtés des partis libéraux qui vont à des élections, notamment par la formation et des présences sur le terrain.

L’assemblée générale de Ouagadougou, qui dure trois jours, a, dans son agenda, plusieurs activités dont une table-ronde sur le thème rapporté au Burkina, animée le jeudi, 13 février 2020 par les trois partis libéraux du Burkina, membres de réseau (l’ADF/RDA, l’UPC et Le Faso autrement) ; une projection de film sur les droits humains ; des échanges sur le thème vu sur l’angle global du contient ; des communications sur les coalitions politiques (comment réussir ensemble à conquérir le pouvoir), etc.

La cérémonie d’ouverture a été une occasion pour rendre un hommage à des figures et défenseurs de l’idéologie (libéralisme), notamment aux présidents sénégalais, Macky Sall, et ivoirien, Alassane Ouattara.

Cellou Dalein Diallo exhorte les peuples en cours de faire des élections à faire le bon choix, en portant un libéral au pouvoir

Elle a également été marquée par des allocations, dont celles du ministre sénégalais des Infrastructures, des Transports terrestres et du désenclavement, Oumar Youm, représentant le président Macky Sall ; du ministre ivoirien de la Communication, porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, représentant le président Alassane Ouattara ; du deuxième adjoint au maire de Ouagadougou, Moustapha Semdé et de l’opposant guinéen et président de l’Union des forces démocratiques de Guinée (UFDG), Cellou Dalein Diallo.

Ce dernier a livré le message du bureau de l’International libéral dont il est le vice-président et est revenu sur la situation politique qui prévaut dans son pays, où le président Alpha Condé est pointé de vouloir outrepasser le nombre de mandats requis par la loi fondamentale.

Au cours de cette assemblée générale qui referme ses portes dans la soirée de samedi, 15 février à Ouaga 2000, des demandes d’adhésion de partis politiques seront aussi examinées. A ce jour, dit-on, le réseau libéral africain compte 47 partis politiques, une quinzaine de partis observateurs et plusieurs demandes d’adhésion.

Oumar L. Ouédraogo

Lefaso.net

Source: LeFaso.net