Les rumeurs de ces derniers jours se font amplifiantes. Pour « des raisonsde santé », Djibril Bassolé, incarcéré à la Maison d’arrêt et de correction des armées pour sa présumée implication dans le coup d’Etat de septembre 2015, pourrait être évacué à l’étranger.
Ces derniers temps, l’on a assisté à une sorte d’offensive médiatique. Des partis politiques et certaines organisations de la société civile sont montés au créneau pour demander des soins adéquats pour l’ancien ministre des Affaires étrangères, en geôle depuis 2015 pour avoir, dit-on, trempé dans le coup d’Etat de septembre 2015. Ses ennuis de santé se sont aggravés depuis janvier 2017 quand il a eu un malaise cardiaque.
En dehors des partis politiques et des organisations de la société civile, certains médias n’étaient pas en reste. Dans son dernier numéro, Jeune Afrique par la plume de Christophe Boisbouvier qui présente par ailleurs le célèbre prisonnier comme quelqu’un qui a l’un des carnets d’adresses les plus fournis du continent, annonçait les couleurs.
Dans ce numéro, on peut lire entre autres, que le 31 janvier, le cardiologue Ali Niakara (qui suit Djibril Bassolé) écrivait qu’au regard de facteurs de risque cardio-vasculaire, une maladie coronaire ne pouvait être exclue. « Nous préconisons la réalisation d’une angiographie coronaire(…) qui ne peut être réalisée au Burkina Faso dont les centres de cardiologie ne sont pas dotés du plateau technique », précisait Ali Niakara.
L’épilogue de ce que l’on pourrait qualifier de « campagne médiatique préparatoire », c’est l’Observateur Paalga qui l’annonce. Djibrill Bassolé actuellement hospitalisé à la clinique du Cœur à Ouagadougou, sera bientôt évacué à l’étranger pour des soins. Ce dernier aurait reçu l’autorisation de se rendre à l’étranger afin de bénéficier d’une prise en charge adéquate pour ses problèmes cardiaques.
TCS
Source: LeFaso.net
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