A pas de charge, le directeur général, Constant Dahourou, a mis les pieds, ce jeudi 30 novembre 2017 vers 10h, dans les unités qui composent le service des Urgences viscérales, sous le regard du chef des lieux, le Pr Edgard Ouangré, qui lui a donné des éclairages.

Il y a un certain nombre de contraintes qui ont fait que le service s’est retrouvé en situation de manque criard d’équipements, obligeant ainsi à la suspension des activités de prise en charge des urgences. En effet, le service comporte deux blocs pour les interventions d’urgence, où il manque cependant des scialytiques et de bistouris électriques.

Le bâtiment à deux niveaux qui abrite les deux blocs au rez-de-chaussée connaît un problème d’étanchéité, si bien qu’en saison hivernale l’eau coule dans le bloc. Egalement, les eaux des toilettes y chuintent.

Dans les deux autres blocs programme (où sont pris en charge des patients programmés), les scopes, tables d’anesthésie et tables chirurgicales sont défectueux du fait du manque parfois de pièces de rechange.

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le DG ( à droite) dans les box d’urgences avec le chef de service de Urologie Pr Aristide Kaboré ( Viscérales et Urologie utilisent les mêmes blocs)

Les scialytiques en plus d’avoir des cordons défaillants, donnent une luminosité soit sombre (quelques ampoules grillées) ou trop vive, donc inadaptée à un travail chirurgical. Des aspirateurs de haute qualité sont sur cale parce qu’il manque des cellules d’oxygène. Il résulte de toutes ces difficultés, l’impossibilité de de gérer les urgences et d’assurer une formation conséquente aux étudiants et médecins en spécialisation.

Pour le directeur général, la priorité c’est de pouvoir faire fonctionner les blocs d’urgences. Car parmi les grosses préoccupations soulevées, nombre sont d’ordre structurel pour ainsi dire qu’elles ne peuvent pas être résolues à court terme. Le Pr Ouangré et ses collègues disent être satisfaits de cette visite, qu’ils espèrent augurera de lendemains meilleurs.

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Le DG observant les équipements obsolètes et déclassés des blocs

La visite s’est achevée au service de l’action sociale. Là, les deux agents qui y travaillent sont débordées par l’affluence de patients indigents. La subvention de l’Etat, à travers le ministère en charge de l’action sociale et de la solidarité nationale, n’est pas suffisante et ressemble à une goutte d’eau dans un océan de besoins. D’où leur appel à toute personne de bonne volonté à soutenir avec des vivres, des habits, du savon, les nombreux patients dont certains sont sans accompagnateurs.

Service de communication

Source: LeFaso.net