L’interrogatoire des accusés du coup d’État de septembre 2015 se poursuit, ce mercredi 19 décembre 2018 avec la comparution du général Djibrill Bassolé.
Le conseil de l’accusé avait émis mardi une requête de report de son audition en raison de l’absence de certains de ses avocats et du calendrier qui est marqué par les fêtes de fin d’année. Me Dieudonné Bonkougou, l’un des avocats de Djibrill Bassolé a souhaité que son client passe à la barre en janvier 2019.
Ce mercredi 19 décembre 2018, après des échanges houleux, les arguments avancés par le conseil du général de brigade Djibrill Bassolé n’ont pas pu convaincre les autres parties du tribunal. « Les fêtes de fin d’année ». Voici l’une des raisons qui a été combattue.
« Pour quelle raison on va accorder une suspension pour permettre à Djibrill Bassolé de mieux préparer sa défense », s’est interrogé Me Pierre Yanogo de la partie civile.
Parlant du respect de la procédure judiciaire, Me Guy Hervé Kam a relevé des incohérences. « Même si on ne respecte pas le Burkina, respectons la justice », a-t-il déclaré.
Visiblement, la demande de renvoi d’audition de Djibrill Bassolet semble vouer à l’échec. Me Yérim Thiam, le conseil de l’accusé a pris la parole pour retirer la demande de renvoi, au nom de tous les avocats.
Après l’échec de la demande de report de l’audition, le général Djibrill Bassolé a effectivement débuté ce mercredi.
Poursuivi pour complicité d’attentat à la sûreté de l’État, meurtre, coups et blessures et trahison, Djibrill Bassolé a déclaré ce mercredi à la barre : » Je ne reconnais pas les faits ; je plaide non-coupable ».
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
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