Ce mercredi 8 juillet 2020 à Ouagadougou, le fonds PISCCA « projets innovations des sociétés civiles et coalitions d’acteurs » a procédé officiellement dans le cadre du projet « Agriculteur biologique urbaine et péri-urbaine » à appuyer financièrement 8 associations de promotion de l’agriculture biologique à Ouagadougou et à Bobo Dioulasso. D’un coût global 262 millions FCFA, ce fonds vise entre autres à contribuer au renforcement du secteur de l’agro-écologie urbaine et péri-urbaine.
Contribuer à favoriser la sécurisation alimentaire des ménages urbains. Tel est l’objectif du projet « Agriculteur biologique urbaine et péri-urbaine » avec l’appui technique et financier du fonds PISCCA « projets innovations des sociétés civiles et coalitions d’acteurs ». Pour permettre aux différents acteurs de déployer leurs activités de promotion de l’agro-écologie. « Cet accompagnement va nous permettre d’atteindre un double objectif parce que cela va contribuer à améliorer les conditions de vie des bénéficiaires et aussi d’améliorer la sécurité alimentaire » a déclaré la présidente de l’association Songtaab-Yalgré, Nicole Ouédraogo.
Lancé sur le site de l’ambassade de France au Burkina Faso en mars 2020 sur la sous-thématique, le fonds PISCCA a dévoilé les huit associations bénéficiaires du financement au « Préservation des ressources naturelles : agriculture urbaine et péri-urbaine écologique dans une optique de développement durable des territoires des communes de Ouagadougou et de Bobo Dioulasso ».
- La présidente de l’association Songtaab-Yalgré, Nicole Ouédraogo
71 associations ont répondu à l’appel avec un projet en lien avec l’agriculture biologique urbaine et péri-urbaine. 17 projets ont été présélectionnés et soumis à un comité de sélection externe. À l’issue de ce processus, 8 associations ont été sélectionnées pour bénéficier du fonds PISCCA 2020.
Ainsi ces 8 associations seront appuyées dans leur structuration et le déploiement de leurs activités grâce au fonds. De ces associations, on a entre autres l’association d’appui aux personnes vulnérables à l’insécurité alimentaire et nutritionnelle (2APV), Béo-Nééré Agroécologie, Ecogénération, Manegbzanga, Songtaab-Yalgré, fondation Enfant pour Dieu et l’union nationale des sociétés coopératives des transformations de Manoic du Burkina.
- Des officiels
À travers la subvention de ce fonds PISCCA, il est attendu des associations bénéficiaires, des actions importantes en agricultures écologiques. La croissance des villes met les pays en développement à rude épreuve les systèmes d’approvisionnement alimentaires urbains. Pour renforcer le système, il est important à en croire le projet de s’engager résolument auprès des associations par l’ agriculture écologique qui répond dès à présent et dans une perspective de long terme, à des enjeux incontournables de développement durable.
« La France défend l’approche One Health (« une seule santé ») comme approche intégrée systémique et unifiée de la santé publique, animale et environnementale aux échelles locales nationales et planétaire. L’agriculture biologique fait partie intégrante de cette vision, puisqu’elle contribue au développement économique tout en respectant l’environnement et la santé des consommateurs » a souligné l’ambassadeur de France au Burkina Luc Hallade.
- L’ambassadeur de France au Burkina Luc Hallade
En rappel, le fonds PISCCA est un outil à disposition des ambassades des pays où se concentre l’aide publique au développement de la France. Il permet le financement de microprojets visant à lutter contre la pauvreté et à renforcer les acteurs locaux du développement. Au Burkina Faso, ce fonds est l’instrument privilégié de l’ambassade de France pour favoriser le renforcement, la structuration et la professionnalisation des organisations issues de la société civile.
O.I
Lefaso.net
Source: LeFaso.net
Commentaires récents