L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA) maintient le cap vers l’amélioration constante de l’accès des populations à ses services. Une descente sur le terrain a permis à des médias de constater, dans les régions du Nazinon (ex-Centre-Sud) et du Nakambé (ex-Centre-Est), les efforts perpétuellement engagés pour satisfaire les populations en eau potable et en assainissement. C’est le cas à Zabré, sous la houlette du centre ONEA de cette agglomération, où l’équipe de journalistes mobilisés pour toucher du doigt les réalités, s’est rendue le jeudi, 16 octobre 2025.

L’Office national de l’eau et de l’assainissement (ONEA), résolument engagé dans cette dynamique de performance, a la faveur également de sa stratégie de maillage du territoire national. Le centre ONEA de Zabré, à l’instar des nombreux autres, répond à cette détermination. Il est actuellement dirigé par Harouna Guébré, chargé, avec son personnel, d’assurer ces besoins de base (eau, assainissement) aux populations concernées.

Créé en 1988, le centre ONEA de Zabré compte, à ce jour, 1 227 abonnés, desservis à travers neuf forages avec un débit cumulé de 44 m³/h. Pour ne pas faire dans la dentelle, le centre a acquis des groupes électrogènes ; ce qui permet de maintenir en discontinu ses missions sur le terrain.

Avec son château d’eau métallique d’une capacité de 100m³, Zabré dispose également de 21 bornes-fontaines à travers la cité. Ce qui crée à la fois la disponibilité de l’eau et sa proximité des populations.

Le chef du centre ONEA de Zabré, Harouna Guébré.

« Actuellement, et après 2024, on n’est pas en manque d’eau. Avant, on avait six forages qui produisaient au total 21m³/h. Il y a eu la réalisation de trois autres forages, mis en service en 2024, pour une production cumulée de 24m³. On devait se retrouver aujourd’hui avec un cumul de 45m³, mais il y a un forage qui a chuté ; d’où les 44m³. Depuis lors (la mise en service des trois forages : ndlr), si on constate une coupure d’eau, c’est qu’il y a une panne technique ; ce qui nous oblige à isoler carrément un quartier pour pouvoir procéder à la réparation. À part ces cas de panne, on n’a aucun problème, la ressource en eau suffit largement. Nous sommes même obligés par moments d’arrêter certains forages… », a présenté le premier responsable du centre, Harouna Guébré, saluant les investissements et efforts consentis pour pouvoir répondre ainsi aux besoins des populations en eau potable.

Avec cette nouvelle capacité dont le centre ONEA de Zabré s’est désormais doté, les difficultés sont jugulées, même en saison sèche (en dehors des cas de panne), rassure M. Guébré.

Un des groupes électrogènes du centre.

Le centre ONEA de Zabré est également actif sur le volet relatif à l’assainissement. À titre illustratif, de l’année 2024 (intégration du volet assainissement) à fin septembre 2025, ce sont plus de 525 ouvrages qui ont été réalisés. « Dans notre regroupement (il y a quatre centres), Zabré tient la tête en matière d’assainissement », confie le chef du centre, Harouna Guébré.

Profitant de la randonnée sur ces sites abritant les infrastructures, le chef du centre ONEA de Zabré a, une fois de plus, rassuré les populations sur la qualité de l’eau servie, déroulant en appui le dispositif mis en place, et rigoureusement suivi à cet effet.

Ce dispositif se traduit, entre autres, par le contrôle interne au quotidien et le contrôle externe effectué périodiquement par le laboratoire national.

O.L.

Lefaso.net

Source: LeFaso.net