
Le Comité inter-ministériel des droits humains et du droit international humanitaire (CIMDH) a tenu, le lundi 22 décembre 2025 à Ouagadougou, sa session ordinaire autour du bilan des activités menées depuis la dernière session, examiné les progrès enregistrés et, partant, identifié les insuffisances et les défis persistants afin d’y apporter des réponses concertées et appropriées.
Le Comité inter-ministériel des droits humains et du droit international (CIMDH) est également l’incarnation de l’intérêt constant que le gouvernement accorde aux questions relatives à la promotion et à la protection des droits humains ainsi qu’au respect du droit international humanitaire au Burkina.
Ainsi, au cours de cette session, dont l’ouverture a été présidée par le magistrat Issa Gouo, conseiller technique du ministre de la justice et des droits humains, chargé des relations avec les institutions, les membres de l’organe ont été invités à examiner et adopter le projet de rapport sur la mise en œuvre du plan d’action de l’éducation aux droits humains au Burkina Faso (2020-2024).
« La tenue régulière des sessions du CIMDH s’inscrit dans la dynamique de renforcement de la gouvernance des droits humains voulue par les plus hautes autorités de notre pays. Elle traduit également notre engagement collectif à assurer une meilleure coordination de l’action publique en matière de droits humains et de droit international humanitaire, dans un contexte national marqué par des défis sécuritaires, humanitaires et sociaux majeurs », a présenté le conseiller technique, Issa Gouo, représentant son ministre.
Dans la situation actuelle de lutte contre le terrorisme et de gestion des crises humanitaires, poursuit M. Gouo, il est impératif que les réponses sécuritaires demeurent fermement arrimées au respect des droits humains et de droit international humanitaire. « Il en va de la crédibilité de l’action de l’État, de la confiance des populations et, in fine, de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale », souligne-t-il, ajoutant que le gouvernement a tout mis en œuvre pour que les acteurs qui sont sur le terrain et qui sont en train de lutter contre l’hydre terroriste soient informés, sensibilisés et formés en matière de respect de droits humains et de droit international humanitaire sur le théâtre des opérations.
Selon Issa Gouo, le gouvernement demeure résolument engagé à faire des droits humains, un pilier fondamental de l’action publique. Cet engagement, poursuit-il, se traduit par des réformes institutionnelles, normatives et opérationnelles, mais également par le renforcement des mécanismes nationaux de concertation, tel que le CIMDH, appelés à jouer un rôle central dans l’orientation, le suivi et l’évaluation des politiques publiques en la matière.
A en croire le secrétaire permanent du CIMDH (SP-CIMDH), Abdou Moumouni Ouédraogo, les structures techniques compétentes ont donc mené des activités de renforcement des capacités, notamment à travers des formations et des sensibilisations destinées à diverses couches socio-professionnelles.
Pour le secrétaire permanent du CIMDH, l’insuffisance des moyens financiers reste le principal défi à relever, aux fins de renforcer la sensibilisation pour le respect des droits de tous les Burkinabè et le rayonnement continu de l’image du Burkina en la matière.
O.L
Lefaso.net
Source: LeFaso.net



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