Dans cette réaction sous forme de poème, cet internaute s’il faut donner le trophée du FESPACO, l’Etalon de Yennenga doit être remis avec, sur son dos, son cavalier, car ce serait livrer le fond de son être.

De partout portés par un intime espoir

A nous marquer dans des salles noires

Ces conteurs talentueux d’histoires

Parmi nous ces pieux chasseurs de gloire

Sanglots et rires à entendre

Toute émotion est à prendre

Comme indice à répandre

Pour ceux encore à s’y rendre

Sortis de la routine

A l’assaut de la ville

Pour fêter le génie

Profanes et érudits

Les élus brandiront

De Yennenga l’étalon

De l’or au bronze revêtu

Les juges en auront conclu

L’étalon je le donne volontiers

Mais pas sur lui l’illustre cavalier

En fier descendant de mon ancêtre

Qui refuse de livrer le fond de mon être.

Karissa

Source: LeFaso.net