L’aéroport international de Ouagadougou répond aux normes de l’OACI. Cela est attesté par les structures spécialisées qui ont décerné une certification à l’aéroport de Ouagadougou. La cérémonie s’est déroulée en présence des responsables de l’aviation civile burkinabè et le Ministre des transports et de la mobilité urbaine, Vincent Dabilgou.

C’est un travail de plus de dix ans qui vient d’être couronné avec l’obtention du certificat. En effet, durant ces années, les responsables du domaine ont travaillé à rechercher ce précieux sésame qui confirme la qualité de l’aéroport.

Vincent Dabilgou, ministre des Transports et de la Mobilité urbaine (1er à partir de la droite) recevant le certificat de l’aéroport international de Ouagadougou

Dans la soirée du vendredi 27 novembre 2020, le ministre de l’Urbanisme et de la Mobilité urbaine a reçu la certification de l’aéroport international de Ouagadougou. « Le plus grand certificat que nous avons est celui que nous recherchions depuis dix ans pour l’aéroport international de Ouagadougou. C’est une grande joie pour nous. Notre pays est au cœur de l’Afrique de l’Ouest et c’est devenu pour nous un élément essentiel pour que nous puissions montrer que l’aviation civile est une priorité pour notre pays. Nous devons avoir l’ensemble des attributs et aussi des bénéfices de l’aviation civile pour notre pays. Il nous fallait avoir cette certification pour prouver que nous respectons les règles de l’OACI et de l’UEMOA. Notre aéroport est ouvert à partir d’aujourd’hui à l’ensemble du monde entier, quel(le) que soit la compagnie ou l’avion, nous sommes capables de montrer que notre aéroport répond aux normes », a indiqué le Vincent Dabilgou, ministre en charge des Transports.

Les travailleurs de l’Agence nationale de l’aviation civile et d’autres invités ont été témoins de la cérémonie

En plus de la certification de l’aéroport de Ouagadougou, le Burkina a reçu deux autres certificats. « Je suis un ministre comblé parce que j’ai pu réceptionner trois certificats. Il s’agit d’abord de la performance de l’assistance en escale. Nous assistons les avions et cette qualité est essentielle pour les aéronefs qui viennent dans notre pays. Nous avons aussi eu un certificat de performance ISO pour l’Agence nationale de l’aviation civile (ANAC). Ce certificat montre que dans la gouvernance de cette aviation civile que nous sommes dans une bonne démarche et que l’OACI reconnaît que nous travaillons suivant les règles », s’est réjoui Vincent Dabilgou.


L’aviation civile se perfectionne plus vite dans l’espace UEMOA que partout ailleurs sur le continent, foi de Mohamed Moussa, directeur général de L’ASECNA. « Notre organisation en Afrique de l’Ouest progresse plus vite que le reste de l’Afrique. Sur les huit capitales de l’UEMOA, il n’en reste plus que deux. Et sur les 55 capitales de l’Afrique, il n’en a que quinze qui sont qualifiées. Nous venons de parcourir un chemin important », a-t-il indiqué. Après l’aéroport de Ouagadougou, les autorités veulent désormais une certification pour celui de Bobo-Dioulasso d’ici 2022.

J.T.B

Lefaso.net

Source: LeFaso.net