En prélude à la rentrée scolaire 2021-2022, le parti de la Renaissance nationale (PAREN), à travers son secrétaire chargé de l’éducation, de la renaissance culturelle et de la solidarité, pose un regard sur le secteur de l’éducation et invite l’ensemble des acteurs à la responsabilité pour la construction d’un avenir meilleur pour le pays.

À tous les membres de la Communauté éducative du Burkina Faso,

Ce 1er octobre 2021 marque la 61ème rentrée scolaire que notre pays organise sous l’ère de l’indépendance, sans pression, ni diktat d’une domination extérieure quelconque. Il s’agit, en terme de générations, de débuter la construction d’une nième génération de citoyens sous l’ère de liberté, la poursuite de formation de nièmes autres générations, appelées à prendre la relève sur les chantiers du développement, ou enfin la préparation de la sortie d’autres.

Nous savons que beaucoup de pays, sous d’autres cieux ont eu moins que cela pour amorcer le développement. Tout comme ces pays, à travers ces générations, étaient réunies nous aussi les conditions d’une vraie autonomie de l’homme burkinabè ; un homme capable de se prendre réellement en charge, comme l’avaient rêvé ceux qui ont acquis de haute lutte cette indépendance en 1960.

Nonobstant cela, cette rentrée scolaire a lieu dans un contexte d’incertitudes où notre pays s’apprête, une fois de plus, à faire une introspection de son système éducatif, un système qui a déjà subi de multiples réformes. C’est dire que le constat est évident : le mal de l’éducation persiste et doit être résolu.

Quelles interrogations cela devrait-il donc susciter en nous ? Est-ce que nous avons échoué parce que nous avons posé de mauvais diagnostics ? Avons-nous échoué parce que, malgré la qualité éventuelle des diagnostics posés, nous avons manqué de clairvoyance pour apporter les vraies solutions aux maux ? Ou avons-nous échoué parce que nous avons manqué de sincérité dans la résolution de ces maux ? Une chose est sûre : le mal de citoyenneté, le mal d’État et le mal de modèles pour chacun d’eux sont patents et expliquent la mauvaise qualité de notre vivre-ensemble, ainsi que notre état de sous-développement !

Ce à quoi le Parti de la Renaissance Nationale (PAREN) invite la communauté éducative nationale, c’est-à-dire élèves, parents d’élèves, acteurs étatiques, partenaires techniques et financiers, structures éducatives et partenaires sociaux, en cette rentrée scolaire 2021-2022, c’est d’engager leur responsabilité dans la construction d’un avenir meilleur pour ce pays et les générations à venir.

Engager sa responsabilité pour un avenir meilleur, revient à s’investir avec sincérité et dévouement dans la recherche des maux véritables, sans faux-fuyants, sous peine d’hypothéquer encore cet autre virage que nous entamons pour la construction d’un édifice national solide et durable.

Le PAREN est convaincu que c’est au prix de la découverte de qui nous sommes véritablement, l’acceptation de cette identité vraie et l’utilisation de notre potentiel endogène, avant l’appel à un quelconque soutien exogène, que nous pouvons poser les bases d’une construction nationale solide.

Les éléments existent pour construire ce socle sur lequel sera bâti un système éducatif intégrateur de solutions pour l’individu, pour la communauté, pour la nation et pour l’Humanité. Le développement est à ce prix et non à l’expérimentation ou l’implémentation de modèles de systèmes éducatifs générateurs de difficultés d’insertion pour l’individu, de difficultés de vivre-ensemble pour la communauté, de difficultés de cohésion sociale pour la Nation, de difficultés de survie pour l’Humanité ou porteur d’entraves au développement durable.

Comme chacun le sait, le projet de société du PAREN est un véritable bréviaire qui commence à faire des émules tant au niveau national qu’international, au regard des acteurs de développement qui expérimentent et réussissent certains aspects de ses solutions.

Pour le PAREN, les Burkinabè doivent définir par eux-mêmes un modèle éducatif fondé sur nos valeurs endogènes, afin de faire de nos enfants de vrais citoyens amoureux de leur patrie, plus que tout, et engagés pour le développement de celle-ci.

Cette rentrée scolaire offre une fois de plus l’occasion au PAREN d’inviter l’ensemble des citoyens à investir tous leurs efforts pour réussir chacun à son niveau l’œuvre d’éducation ou l’œuvre d’apprentissage dont il est investi pour le bien de notre peuple.

Que cette année voit émerger également dans nos esprits une idée de lutte individuelle et collective en faveur d’une éducation de qualité pour une société saine, épanouie et prête pour relever les défis du développement.

C’est pour toutes ces raisons que le PAREN salue la dynamique de l’éducation à la citoyenneté qui s’est engagée et se poursuit au niveau du MENAPLN. Nous restons ouverts au PAREN pour apporter notre contribution à la réussite de cette belle initiative qui s’inscrit dans notre combat de toujours.

Plein succès à chaque apprenant !

Plein succès à chaque éducateur !

Plein succès à chaque acteur du système éducatif !

Vive l’école et vive la qualité dans l’école !

Que Dieu bénisse le Burkina Faso !

Pour le Bureau Exécutif National

Le Secrétaire chargé de l’éducation, de la

renaissance culturelle et de la solidarité

Ousmane DJIGUEMDE

Chevalier de l’Ordre du Mérite Burkinabè

Source: LeFaso.net