Selon l’Alliance police nationale (APN), 21 fonctionnaires de police ont été licenciés « à compter du 6 août 2019 pour abandon de poste ». Le syndicat s’étonne de cette décision, dans le communiqué ci-après.

Militants(es) et sympathisants(es), notre Police Nationale traverse une crise sans précédent. Malgré les décisions de justice rendues en faveur de APN et certains recours toujours en cours, APN a reçu le 30 octobre 2019 des arrêtés, datant du 18/10/2019 signés de Madame MAÏMOUNA THIOMBIANO, Secrétaire Général du Ministère de la Sécurité, portant licenciement de vingt et un (21) fonctionnaires de Police à compter du 06 Août 2019 pour abandon de poste.

Curieusement, la notification a été faite par Maître NABI B. VICTOR, Huissier de justice près les Cours et Tribunaux de Ouagadougou, à la requête de de la Direction des Personnels(DP) de la Police Nationale . En rappel tous ces arrêtés ont été pris le jour même du procès au Tribunal Administratif de Ouagadougou qui a délibéré le 09 Août 2019 et a suspendu la note d’affectation du 21 juin 2019.

Le paradoxe c’est que ces mêmes Policiers faisant objet de licenciement ont vu la régularisation de la note attaquée avec les affectations générales en date du 16 septembre 2019 avec comme délai pour rejoindre le 30 septembre 2019.Comment alors peuvent-ils être licenciés pour compter du 06 août 2019 ? Chacun pourra se faire une idée sur la répression arbitraire et aveugle abattue sur les représentants d’APN.

APN qui a foi en la justice de notre pays, continuera de se battre pour la levée de toutes les sanctions arbitraires infligées à ses responsables et militants et pour le traitement de sa plateforme revendicative.

Le bureau APN invite l’ensemble des Policiers à la solidarité et à la mobilisation.

APN, S’UNIR POUR UNE POLICE EFFICACE !

Le Secrétaire à la Communication et aux Relations Extérieures

Source: LeFaso.net